Plongée à Tahiti : tombant Arue Pomare + dérivante d'une faille à l'autre 3/6


Plongée dérivante entre les deux failles Arue Pomare le long du tombant, mais avant de franchir le mur, nous ferons notre bascule au-dessus du plateau corallien.

plat platbaliste

Sur la photo de droite vous aurez certainement reconnu le baliste à queue rose ( voir chapitre 1/6 ) cette fois-ci ... sur le platier.

Encore quelques mètres et .... le bleu .....

plateau bord

Une multitude de poissons : chirurgiens, sergents-majors à queue de ciseaux (photo de gauche), et de nombreux chromis bicolores et autres tourbillonnant le long de la pente.
Je reviendrai sur la faune et la flore du plateau corallien dans un autre chapitre.


moi boutrecif



Quelques rencontres ....
Les poissons-chirurgiens sont nombreux en Polynésie française ( 24 espèces) famille des Acanthuridae.
Ils possèdent deux épines tranchantes et rétractables situées de part et d'autre du pédoncule caudal. Au repos, ces véritables "scalpels" sont repliés à l'intérieur d'un sillon mais se redressent aussitôt à la moindre alerte. Ils sont recouverts d'un mucus venimeux chez certaines espèces.
Leurs couleurs changent en fonction de l'humeur et de l'activité (comme chez les nasons).

chirurgien chirur

Poisson-chirurgien de feu (à gauche), il affectionne les zones calmes, des lagons, des baies et de la pente externe, plutôt solitaire. Alimentation : algues.
A droite, chirurgien brun-noir, sa tête et sa poitrine sont marquées de points orangés. Le reste du corps est brunâtre à brun-mauve (ci-dessus), solitaire ou en banc, fréquente les lagons, les platiers récifaux et le haut des pentes externes. Il se nourrit d'algues filamenteuses.


Poisson-faucon à taches de rousseur(gauche ci-dessous), sa livrée est variable selon la maturité et la zone de distribution.
Dans la galerie photos (liens sur la droite) : rubrique plongée à Tahiti, cliquez sur "la source"et parmi les photos , un autre poisson-faucon d'une livrée différente .
Ce beau poisson-faucon à taches de rousseur, facilement identifiable (je trouve qu'il porte bien son nom), il est souvent perché au sommet d'une colonie de corail. Il chasse à l'affût dans les madrépores et lance ses attaques contre des poissons et crustacés.

fauconrouge fauconannele

Une belle rencontre avec un poisson-faucon à tempe annelé (à droite) appelé aussi épervier strié ou poisson-épervier à tempe annelé.
Le dessin concentrique en arc-en-ciel derrière l'œil permet d'identifier à coup sûr l'épervier strié en Polynésie.
Il faut les approcher très doucement, s'ils sont dérangés, ils partent comme une flèche pour revenir ensuite à leur reposoir habituel.


Les poissons-anges : tous partagent un certain nombre de caractéristiques que les poissons-papillons, dont les plus évidentes sont la variété des robes chamarrées, le corps comprimé, la nageoire dorsale unique et continue ou encore la bouche de petite taille. Ils en diffèrent par la présence d'une épine saillante à la base de l'opercule et d'autres, plus petites, situées sur la tête et l'opercule lui-même. Ils ont un profil plus allongé que les poissons-papillons.

empereur angempereur

Ci-dessus : poisson-ange empereur, le plus grand des poissons-anges de Polynésie française.
Il évolue solitaire ou en couple, affectionne les pentes récifales, son régime alimentaire est surtout orienté vers les éponges et petits invertébrés.

Ci- dessous : poisson-ange royal ou holacanthe duc, queue et nageoires pelviennes uniformément jaunes.
Il affectionne les zones d'éboulis coralliens sous lesquels croissent les éponges dont il aime se nourrir, mais aussi de zooplancton et invertébrés.
Comme le poisson-ange empereur, il n'est pas rare de le voir accompagner tortues, balistes et labres qui ont mieux que lui la capacité de retourner les débris.

ange royal


Poisson-ange peau-de-citron, petite taille (8 à 12 cm), robe uniformément jaune avec un liseré bleu autour de l'œil et sur le fond de l'opercule. Dorsale souple, anale et caudale bordées de bleu.

peaucitron angecitron

Les poissons-anges peau-de-citron occupent l'étage supérieur du récif (15-20 mètres de profondeur). Plutôt craintifs (donc difficile de les approcher avec l'appareil photo), ils évoluent à proximité immédiate du substrat et ne s'éloignent guère de leur abri. Ils ne sont actifs que le jour et se nourrissent d'algues filamenteuses.


Poisson-fléchette, le gobie de feu : facilement et immédiatement identifiable grâce à sa livrée moitié jaune vers la tête et moitié rouge vers la queue, ainsi qu'à son habitude de rester en suspens à l'entrée de son terrier et dans lequel il disparaît en un éclair dès qu'il se sent en danger. Comme le poisson-ange peau-de-citron, il est difficile de l'approcher.

gobie feu

Le gobie de feu habite des petits balcons de sable ou de débris coralliens au pied des tombants où il se nourrit de zooplancton.


D'autres photos supplémentaires en plus grands formats dans : tombant et failles d'Arue-Pomare n°2 (liens galerie photos sur la droite).

A bientôt ... suite dans le prochain récit : 4/6


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