Les photos qui suivent sont prises dans l'ordre du parcours depuis le Manotel. Regardez la carte.
Il n'est pas rare de rencontrer vaches, cochons, chevaux, en bord de route, même parfois en bord de plage ...
Capucin donacole , on l'appelle Vini dans l'archipel de La Société, des Marquises et des Australes.
Originaire d'Australie et de Nouvelle-Guinée, l'espèce a été introduite à la fin du 19ème siècle. Le Capucin se nourrit au sol et dans les herbes, essentiellement de graines, parfois quelques petits insectes. Son nid, composé d'herbes sèches entrelacées, est placé à deux mètres du sol environ dans un buisson ou herbes hautes (comme sur la photo).⇓
Le ciel s'assombrit, les nuages deviennent menaçants, bon ... nous avons notre k-way dans notre sac. Nous allons marcher sur la plage de corail.
Au loin, nous apercevons la pointe Arei ⇓
Le Noddi noir niche tant sur les îles volcaniques que sur les atolls, dans tous les archipels de Polynésie française, sauf à Rapa (Australes). ⇓
Vue depuis la route qui surplombe l'océan. ⇓
La falaise Tutae rao et sa grotte Taneuapoto.⇓
Tout à côté des pandanus, un petit sentier empierré nous mène à la grotte Taneuapoto.
La grotte Taneuapoto de Moerai, porte le nom du guerrier qui y vivait.
Taneuapoto a une légende bien connue des Rurutu :
Il y a bien longtemps, Taneuapoto, son épouse et leur bébé vivaient là. Un soir qu’il rentre de la pêche, il trouve sa femme endormie, mais le bébé a disparu. Ils retrouveront les restes dans une grotte supérieure. Les responsables, les cannibales de Paparai, seront exterminés près de la rivière Vaipa, au Sud de Peva. (source Le Manotel)
La grotte n'est pas profonde, à travers les piliers stalagmitiques, la vue sur la baie de Moerai est magnifique, sauf qu'aujourd'hui, c'est plutôt grisaille, ciel et océan se confondent, juste un petit trait d'horizon. Informations sur les stalactites et les stalagmites dans mon reportage sur Rurutu : tour de l'île, grottes, villages 2/4 (clic)
Il est possible, en longeant l'intérieur de la falaise, d'accéder à la grotte Te Rua o Tavae à flanc de falaise. Yves nous avait dit que le parcours était difficile, plusieurs heures sont nécessaires pour en atteindre le fond en rampant dans de minuscules boyaux ... oui ... tout est possible, à condition d'être bien sportif ! nous ne sommes pas assez entraînés pour ce genre de parcours, nous avons vite rebroussé chemin !
Continuons notre balade, la vue est superbe, et les nuages se dissipent, le bleu est de retour ...
Au loin, nous apercevons la baie de Moerai et la pointe Teraipo ⇓
Liseron rose, pied de chèvre, Ipomoea pes-caprae, fleurit et pousse volontiers au bord de la mer. Ce n'est qu'un grand tapis de feuilles vert clair ponctué de jolies corolles rose tendre à mauve.⇓
Pour cette liane rampante mêlée au Liseron rose, je n'ai pas trouvé son nom, la fleur ressemble à celle du haricot. ⇓
Graine de la fleur "haricot de mer" (13 x 3 cm)⇓
L'Aigrette sacrée blanche (Egretta sacra) ⇓
Beaucoup de Bernard l'ermite (autre orthographe possible : Bernard l'hermite) dans le seau que portait un pêcheur. Je lui ai demandé ce qu'il en faisait et m'a répondu qu'il s'en servait d'appât pour les gros poissons. Bernard l'ermite, j'ai fait un reportage, en cliquant vous en saurez davantage.
Fleur du Hotu, Hutu ⇓
Hotu, Hutu, Barringtonia asiatica, magnifique arbre typique des bords de mer. Il est aussi très répandu dans toutes les îles polynésiennes, sur les plages et à l'intérieur des vallées. Sa fleur est magnifique mais très fragile, puisque à peine ouverte la nuit, elle tombe au moindre coup de vent. Donc j'ai eu de la chance de pouvoir la photographier sur l'arbre, en plus, le ciel était bien bleu.
Regardez les couleurs de la fleur : constituée de nombreuses étamines blanches à la base, roses et jaune d'or à l'extrémité, la fleur du Hotu dégage un puissant parfum.
Le fruit, le hotu, portant aussi le nom de "bonnet d'évêque", a la forme d'un cœur, à quatre côtés. Le fruit est vert et devient brun à maturité.
Les Polynésiens utilisaient l'amande de ce fruit pour endormir les poissons et les chevrettes. C'est une amande dangereuse, riche en saponine, un poison très efficace pour pêcher.
Côté montagne en bordure de route, les vaches ...
Côté océan, le Chevalier errant, espèce limicole, il fréquente les fonds de baies, les plages (sable, corail, galets) ainsi que les platiers récifaux. Il est présent dans tous les archipels de Polynésie française.⇓
Côté montagne, les Lis de mer, Crinum asiaticum, on les rencontre partout, aussi bien en bord de plage d'atolls où il retient le sable grâce à ses racines, qu'au fond des vallées. Les fleurs, en forme d'étoile, sont très parfumées.⇓
Vue sur la baie de Moerai.
Rameur sur va'a (pirogue polynésienne).⇓
Va'a, les Polynésiens et aussi des Polynésiennes s'entraînent presque journellement à ce sport. Hawaiki Va'a est la course de pirogues la plus prestigieuse de Polynésie française. Deux types d'épreuves : celles de vitesse en lagon, et les marathons en haute mer, avec ou sans changement d'équipes.
Au loin, nous apercevons, le port et la pointe Teraipo. Nous n'irons pas jusqu'au port, il faut penser au retour, nous sommes à pied et nous prenons l'avion à midi. En plus, il n'y a pas la goélette qui ravitaille l'île. Lors de notre premier séjour en 2005, elle était à quai, vous pouvez regardez mon reportage : L'île de Rurutu, le bord de route et le village Moerai
Un dernier coup d'œil sur la baie et j'aperçois le Pluvier fauve. Une autre espèce limicole que l'on trouve aussi bien sur les rivages sablo-vaseux, platiers découverts que dans les prairies et plateaux, bords de route, terrains humides comme les marais et tarodières.⇓
Nous sommes sur le retour , direction le Manotel, encore pas mal de marche à faire, quand, Hélène, à bord de son 4X4 nous double, s'arrête et nous demande : " je vous ramène ?", la réponse a été unanime "OUI".
Il me reste un dernier reportage : le "Jardin d'éden" d'Hélène et d'Yves, un vrai paradis fleuri.
1 De Thérèse -
Plaisir ce matin au réveil de faire cette belle balade! Envie d'avoir plusieurs vies pour connaître toutes les beautés de la terre...Merci Marie-France et bon séjour.
2 De JO TOURTIT -
Incroyable ces grottes !
De belles rencontres fleuries comme ce Barringtonia asiatica dont la fleur ressemble à s'y méprendre à celle du câprier...
De beaux oiseaux également dont cette aigrette blanche que nous rencontrons au Vieux Salins d'Hyères.
Les Bernard l'ermite sont énormes là bas +++
Encore un bien beau reportage qui nous fait voyager. Merci ma grande. Bisous.
3 De Nadia -
Coucou Maman,
Beau reportage, j'aime bien la fleur du hotu.
Et les Bernard l'ermite bien sûr!
4 De Marithé -
Si l'amande du hotu est dangereuse et endort les poissons ces derniers sont-ils bons à manger?
Un superbe reportage aux couleurs qui font envie d'être dans cet endroit
Bises
Tahiti 02 mars 2011
Cette pratique de pêche des temps anciens n'est plus autorisée, elle est interdite. Ceci dit, les poissons étaient consommables.
Bonne soirée Marithé, bises.
Marie-France.
5 De asiemutée -
Après une journée bien grise et froide, ton magnifique reportage me réchauffe le coeur !
Amicales pensées.
Domi
6 De Miangaly -
Je ne savais pas que l'amande du "bonnet l'évêque" était dangereuse ! Il et en pleine floraison ici mais avec le vent qu'il y a il ne doit pas rester une seule fleur sur l'arbre !! J'aime beaucoup l'arbre de la photo 9 !
Je t'embrasse bien fort Marie-France !
7 De Pascal -
Un vrai bonheur pour les photographes :-) Je suis juste triste pour les pauvres pagures... ils sont tellement rigolos, mignon et inoffensifs, c'est dommage de s'en servir comme simple appât :-(