Raiatea ... Tahaa 1/3


A quarante minutes de vol de Tahiti Faa'a (île du vent), l'île de Raiatea, appelée l'île sacrée, est la plus grande, la plus haute et la plus peuplée des îles sous le vent.

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Raiatea en vue ....

L'île de Raiatea partage avec Tahaa un seul lagon aux couleurs paradisiaques.
Uturoa, village le plus urbain de Raiatea, avec ses boutiques et son marché, mais c'est aussi une escale des croisières et une base de grands loueurs de voiliers.
Quelques images et commentaires de notre séjour sur "l'île sacrée".
J'ai regroupé les photos, elles font partie des deux passages que nous avons faits sur Raiatea avant d'embarquer sur un catamaran pour une petite croisière jusqu'à Bora Bora en passant par Tahaa. C'est ce qui explique quelques couleurs différentes pour des lieux identiques.
Certes, je n'ai pas tout visité et je m'aperçois maintenant que j'aurais dû prendre davantage de clichés. C'est pas très grave car, pour ces "absences d'images" je vous conduirai sur Raiatea par un lien, celui de Marie-Laure , il vous suffira juste de cliquer sur le mot souligné.
 

Raiatea et Tahaa

Carte de Raiatea Tahaa

Comme vous le voyez sur la carte, l'île de Raiatea partage avec Tahaa un seul lagon.
Plus grande île de l"archipel de la Société juste après Tahiti, Raiatea est la capitale administrative des îles sous le vent.
Elle doit son surnom de "sacrée" au culte du dieu Oro, le dieu de la guerre. Dans le district de Opoa, deux marae (temples) de taille imposante, Vearai et Taputapuatea, témoignent encore de cette puissance et de cette influence.
Il n'y a pas que le marae de Taputapuatea, d'autres parsèment l'île, mais celui là, est le plus grand et le plus sacré de toute la Polynésie.

Marae Taputapuatea



Vue depuis le mont Tapoï


Après avoir trouvé le bon chemin, nous voilà partis pour une bonne grimpette sous la pluie et pas de parapluie !! donc pas d'appareil photos. Nous avons croisés quelques chevaux en liberté qui se mettaient (comme nous) un peu à l'abri sous les arbres. Je ne voyais pas la fin de ce long chemin ..... enfin l'antenne relais, un abri de "fortune "en allant se réfugier sous le bord de la toiture .... mais quelle satisfaction en arrivant au but de notre montée !! ... et une éclaircie dans le ciel ... que demander de plus ... une vue panoramique sur le lagon, au loin les côtes de Tahaa, les motu, Uturoa et son port.



Le tour de Raiatea

Une île aux côtes très découpées, avec plusieurs baies profondes.
Nous nous arrêtons très souvent, faut dire que la vue sur les bleus du lagon resplendissent en contre-bas de la route.


Côte sud, vue magnifique sur le large, le récif, motu et l'île de Huahine



Nous continuons notre balade et passons côté sud-ouest de l'île. Le temps n'est pas au beau fixe, la montagne "touche" les gros nuages, la végétation est luxuriante.


Quelques clichés, en poursuivant notre route .....






Le Poti Marara, une belle invention polynésienne.


Il était conçu au départ, comme son nom l'indique, pour la pêche au marara (poissons-volants) à l'épuisette. Aujourd'hui le poti marara est également utilisé pour d'autres captures comme les bonites, les thons au harpon ou les mahi-mahi (daurades coryphènes). Le poti marara est contrôlé par un manche à balai au lieu d'un volant à l'avant du poste de pilotage où le pêcheur peut se tenir et pêcher en même temps.
"L'ancrage" sur le lagon au bord de côte est assez particulier et ingénieux avec le système de poulies, cela évite que la coque du bateau soit colonisée par coquillages et algues en restant dans l'eau.
J'ai pu voir aussi des poissons-volants, il faut être rapide pour prendre en photo les poissons-volants la nuit, en plus il y a la stabilité sur le bateau ... bref mes clichés sont tous ratés !!
Le marara est vendu habituellement en "filoche" sur le bord de route. Il est très prisé par les pêcheurs comme appât dans la pêche sportive.
Cet aussi un mets fort apprécié des grands prédateurs pélagiques ( daurades coryphères, espadons, marlins etc.), les exocets (marara) ont un moyen assez original et efficace de leur échapper : c'est de voler au raz des vagues.
Vol rendu possible par la présence de nageoires pectorales hypertrophiées. Repliées le long du corps lors de la nage, ces "ailes" sont déployées aussitôt hors de l'eau, autorisants des vols planés parfois longs. La nuit, ils sont attirés à la surface par la lumière et les pêcheurs en poti marara les capturent à l'épuisette.

Les deux photos sur le mahi mahi (ci-dessous) ont été prises lors d'une croisière en catamaran à Rangiroa dans les Tuamotu


Mahi mahi


C'est un poisson de taille moyenne, excédant rarement 20 kg, il est très facile à reconnaître ; son corps aplati latéralement, très allongé, de couleur bleu électrique à vert dès sa sortie de l'eau, puis pâlissant après la mort avec une dominante argentée et jaune.
En Polynésie française, le mahi mahi est pêché avec une technique particulière de harponnage à partir de poti marara. Il est capturé également à la traîne ou à la palangre.
C'est un poisson cher sur le marché local.
Sa chair, au goût fin et d'une texture délicate, s'accomode d'une grande variété de préparations culinaires comme, l'escalope de mahi mahi à la vanille ( vraiment délicieux !!).
En métropole on peut remplacer le mahi mahi par un autre poisson à chair délicate, cuisiné avec une sauce à la vanille. Bon appétit ......

19 janvier 2007 / 19 janvier 2008, et oui 1 an !!!

(un petit clic sur les dates et vous êtes sur le premier récit de mon site)

Je termine ce premier reportage sur Raiatea avec Tapu Arii, un chanteur que j'apprécie, les paroles de Tapao no te here sont écrites en français. Prenez le temps d'écouter, de regarder si possible la petite vidéo et lire les paroles ... J'espère que vous apprécierez comme moi, cette magnifique chanson pleine d'amour, de chaleur et réconfort.


Tapuarii laughlin - tapa'o no te here
Pour ceux qui ne peuvent voir la vidéo : chanson audio => Tapa No Te Here

D'autres photos dans un plus grand format sont dans la galerie (liens sur la droite), Archipel de la Société : Raiatea , Tahaa ...

A bientôt ...balade autour de Tahaa et ses motu ...



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